Histoire

L’histoire du marathon : du mythe antique à la course d’aujourd’hui

Le marathon trouve ses racines dans une légende grecque.
En 490 av. J.-C., un soldat nommé Phidippidès aurait couru de Marathon à Athènes, soit environ 40 km, pour annoncer la victoire contre les Perses.
À peine arrivé, il aurait crié « Nikè ! » (« Victoire ! ») avant de s’écrouler, mort d’épuisement.
Ce récit, bien que contesté par les historiens, est devenu un symbole fort de courage et d’endurance.

C’est cette légende qui inspire la création du marathon moderne lors des premiers Jeux olympiques de 1896 à Athènes.
Pierre de Coubertin et les organisateurs souhaitent établir un lien entre les Jeux antiques et modernes.
Une course d’environ 40 km est donc intégrée au programme.
Spyridon Louis, un jeune berger grec, remporte cette première édition et devient un héros national.

En 1908, aux Jeux de Londres, la distance du marathon change.
La course démarre au château de Windsor, sur demande de la famille royale, et se termine devant la loge royale dans le stade olympique.
Résultat : 42,195 km. Cette distance est ensuite officialisée en 1921.
Elle reste aujourd’hui la norme dans toutes les compétitions.

Longtemps réservée aux hommes, la discipline s’ouvre lentement aux femmes.
En 1967, Kathrine Switzer devient la première femme à courir officiellement un marathon, à Boston.
Elle brave l’interdiction, termine la course, et marque l’histoire.
Ce n’est qu’en 1984 que le marathon féminin fait son entrée aux Jeux olympiques.

Aujourd’hui, le marathon est un défi universel.
Il attire aussi bien les athlètes d’élite que les amateurs.
Des événements majeurs comme ceux de New York, Berlin ou Tokyo rassemblent chaque année des dizaines de milliers de coureurs.

Le marathon, c’est plus qu’une distance.
C’est un symbole de dépassement de soi, de persévérance, et d’ouverture.
Une épreuve à la fois sportive et humaine, qui traverse les âges et les cultures.

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